Vous êtes l’acteur principal de votre vie... vous en rappelliez-vous ?
C’est bien à vous que revient la responsabilité de choisir les éléments
constitutifs de votre présent et de tous ceux qui coloreront votre avenir. Hormis le fait que vous êtes né(e) sans rien avoir
demandé et que fatalement vous mourrez un jour, le reste n’est que choix. Du
moins lorsque l’on se trouve en âge de se positionner à l’égal de nos tuteurs
et donc de choisir, même si ce choix devient alors une opposition à notre
environnement.
Devenir ou redevenir
l’acteur principal de notre vie, c’est prendre conscience qu’on peut faire un
grand ménage de printemps et chasser de nos armoires tout ce qui ne nous
convient pas mais surtout « plus » – exception faite des ados, ils
sont résistants à toutes mesures coercitives ;) -.
Pourquoi je marque ce plus de « qui ne
nous convient plus », car nous avons tous été amenés, dans le passé, à
prendre des décisions qui ont
considérablement influencé notre devenir. Soit en restreignant drastiquement
nos marges de manœuvre, soit en nous dirigeant subtilement et sans que nous en
soyons véritablement conscients, bien loin de toutes ces possibles projections
de nous que nous rêvions enfants ou adolescents. Untelle qui se voyait
infirmière et qui est aujourd’hui comptable, untel qui se voyait fleuriste et qui est finalement mécanicien, enfin untelle qui se voyait médecin et qui est
devenue femme au foyer…
Dans le fond, ce n’est pas tout
ce qui nous a amené à être celui ou celle que nous sommes devenus qui pose un problème,
mais surtout le fait que nous ne nous reconnaissions plus dans celui ou celle que nous
sommes aujourd’hui. Si problème il y a, il se situe dans ce « ici et
maintenant », moment charnière où on prend le temps de s’asseoir devant
l’armoire de notre vie et de se demander si le style de vêtements de cet homme ou de cette
femme là correspond à celui ou celle que nous sommes, mais mieux encore, correspond à celui ou celle
que nous voulons devenir.
Il y a des rêves qui se seront envolés à jamais…nous
ne deviendrons pas pilote de rafale dans l’armée de l’air à 40 ans. Ni
astronaute en mission sur la station spatiale internationale…c’est comme ça, et
c’est même tellement comme ça qu’il ne sert à rien de pleurer sur nos rêves
passés. Comme je l’ai entendu une fois
sans m’être rappelée de qui cela venait : « laissez les morts
enterrer leurs morts ». Aussi acteur principal de votre vie que vous
puissiez être, vous ne changerez ni votre passé, ni ses éléments constitutifs –
conjoint(e)/mari(femme), enfants, parents, amis, toutes expériences heureuses ou malheureuses…-.
Donc il ne sert à rien de se lamenter parce que vous ne changerez pas le
schmilblick en le faisant, et en le faisant, vous perdez un temps précieux que
vous pourriez utiliser à enfin construire des lendemains qui chantent.
- S’asseoir devant l’armoire de sa vie et se demander en toute honnêteté si les costumes que vous y voyez vous vont encore.
- Faire un rapide retour en arrière afin de mieux comprendre pourquoi vous en êtes arrivé là, sans en vouloir à quiconque car vous êtes tout autant que les autres (parents, mari/conjoint…) poseurs de choix, y compris dans le choix de les laisser décider à votre place. Ce rapide coup d’œil vous évitera de recommencer les mêmes erreurs en en prenant conscience.
- Vous demander alors quelle Homme/Femme se cache en vous : qui êtes-vous sans les costumes des autres, vers quel modèle tendez-vous, à quelles valeurs avez-vous envie d’adhérer…
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